L. Gournelle - Les Dieux voyagent toujours incognito
Imaginez... Un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu’il vous demande… pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n’êtes plus le maître de votre vie et pourtant… à bien des égards, elle est plus excitante qu’ auparavant ! Mais peu à peu, le doute s’installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme qui s’est immiscé dans votre existence ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont ces personnages énigmatiques dans son entourage ? Les découvertes que vous faites n’ont rien pour vous rassurer.
Cette histoire, qui nous plonge dans l’atmosphère envoûtante d’un été parisien, ouvre la voie de la plus belle des réflexions sur nous-mêmes : qu’est-ce qui peut nous permettre de dépasser nos inhibitions, nos peurs et nos conditionnements, pour sortir du chemin tout tracé de notre vie lorsque celle-ci ne nous apporte pas pleinement satisfaction ?
Laurent Gounelle nous en dit un peu plus
° Quel est le thème central du roman?
C’est la liberté. La liberté que l’on fantasme souvent dans nos relations aux autres alors qu’elle se trouve d’abord en soi. Pour l’aborder, j’ai voulu un protagoniste (Alan) aux prises avec la réalité. Les épreuves que son mystérieux sauveur va lui imposer s’inscrivent toutes dans sa vie quotidienne, dans ses relations avec ses voisins, ou dans sa vie de bureau. On se glisse dans la peau d’un homme pour vivre de l’intérieur son évolution.
° La relation entre Alan et Dubreuil est un peu étrange...
En commençant d’écrire cette histoire, cela m’amusait de savoir jusqu’où irait ce personnage soumis à l’injonction paradoxale de son mentor qui lui dit en substance : « obéis-moi et je ferai de toi un homme libre ».
° Pourquoi Paris?
Je souhaitais ramener le lecteur dans une ville symbolique d’une vie active. J’ai commencé l’écriture de ce roman avant d’être en mesure de savoir qu’ il serait publié un peu partout dans le monde.
° Les épreuves infligées à Alan l’amènent parfois à se faire violence. Est-ce le meilleur moyen d’évoluer ?
Tout dépend des personnes et des difficultés qui sont les leurs. Alan est quelqu’un de très phobique qui évite soigneusement toutes les situations qui lui font peur. Il s’est mis tellement de barrières dans sa vie que celle-ci a perdu sa saveur. Il ne sait pas que la plupart de ses peurs sont infondées, qu’elles sont juste une création de son esprit. Dans son cas, il lui est donc utile de se confronter à la réalité, en allant affronter ses peurs afin de pouvoir, le cas échéant, vérifier sur le terrain si elles sont ou non justifiées. Mais cette « thérapie choc » n’est pas appropriée à tout le monde, et il ne faut pas oublier non plus que la peur est une émotion normale dont la fonction est de nous protéger des dangers. Elle n’est donc pas néfaste en soi, si l’on sait faire preuve de discernement…
° Pourquoi avoir écrit ce livre sous une forme proche de celle d’un polar ?
J’aime écrire les histoires que j’aurais moi-même plaisir à lire. Quand j’ai un roman entre les mains, j’apprécie quand l’intrigue parvient à me faire oublier que je suis en train de lire. C’est la force de certains polars.
° D’où vient son titre ?
Il s’agit d’un clin d’œil à Einstein, qui disait : « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito».
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