La nuit du chaman
Une nuit que j’étais,
Sur le point de m’assoupir
Dans les ruines d’un vieux palais
Au fond d’une vallée du Kashmir
Un vieux Mongol s’assoie à mes cotés
Il porte une robe de soie délavée
Des bottes épaisses, un bonnet de fourrure.
Il me parle dans un étrange murmure.
Evoquant de mystérieuses légendes ancestrales
Il remue les braises du feu de camps
Et me montre dans le vaste fouillis d’étoiles
La trace d’un serpent cosmique scintillant.
Le vieux Mongol dessine alors dans le sable,
Le non d’une ville aux accents de fable
Kashan …la cité des Achemides
Qui borde le fleuve aux eaux limpides.
Les Bourrasques de vent agitent les flammes
Et la réalité vacillante s’évanouie sous le charme
Du Mongol qui dans ses litanies de chaman
Prononce le nom magique de la cité persane
Kashan … le long du fleuve aux eaux limpides
D’épaisses murailles de briques d’argiles
Y gardent le secret D’un narcisse noir
Aux pétales d’aciers et au calice d’ivoire
Par Antoine
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