Agenda

Année 2019

 

Mercredi 27 novembre 2019 - 19h

Café littéraire : L'art de la guerre - Sun Tzu

 

Mercredi 18 décembre 2019 - 19h

Café littéraire : La densification de l'être - Chapus et Venard

 

 

Tarif  : 5€ 

 

En partenariat avec l'Espace Mouneyra

118, rue Mouneyra - 33000 Bordeaux
www.espace-mouneyra.com

Citation

" Une pensée réellement profonde a toujours quelque chose de paradoxal, qui apparait aux esprits médiocrement doués comme obscur et contradictoire. "

 

Carl G. Jung

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Bordeaux Philo

49 avenue Jeanne d'Arc

33000 Bordeaux

Tel : 06 31 17 45 84 

 

 

Le bonheur est-il accessible à tous?

 

Les participants commencent par s'interroger sur notre rapport avec le temps:

Est-ce que le bonheur peut perdurer dans le temps, se doit d'être total, parfait, un lieu où toute souffrance est absente,ou bien ne peut-il s'apprécier que l'espace d'un instant?.

Certaines valeurs fondamentales sont alors exprimées:

L'envie d'être, le besoin d'aller à l'essentiel, celui d'apporter un plus autour de soi.

Pour clarifier notre rapport au temps, nous reprenons le cycle de la vie.


L'enfant, encore non conditionné par le monde des adultes , par des habitudes de pensée, comprend les choses non pas par la raison pure (monde rationnel des adultes) mais par l'intelligence éclairée de l'amour, capable de voir la réalité vivante au delà des concepts.

Aussi l'enfant est sensible au merveilleux (coucher du soleil), à l'essentiel, aux êtres qu'il aime, illuminé par la pureté de son regard intérieur (relire le petit prince), et l'enfant rêve: "plus tard je serais......".

L'enfant a-t-il conscience de son bonheur? cela dépend de sa maturité. Si tel n'est pas le cas, il s'agit d'un semblant de bonheur, et c'est lorsqu'il devient adulte qu'il regrette le temps de l'enfance.

Après une plus ou moins longue période d'action et de maturation, vient alors le temps où l'on commence à compter les jours qu'il nous reste à vivre en commençant à partir de la fin et non plus du début, le temps où l'on prend conscience que l'on n'est pas immortel (la fameuse crise de la quarantaine), et avec lui reviennent les souvenirs d'enfance.

"Et mon rêve, qu'en ai-je fait?"

Nous éprouvons alors le besoin de nous débarasser de nos oripeaux, de renoncer à ce qui nous éloigne de notre intériorité, de renoncer à de nombreux désirs pour se concentrer sur nos besoins (le nomade dans le désert ne s'encombre pas de superflu), de ne plus dépendre des circonstances extérieures, de revenir vers une certaine solitude (solitude qui n'est pas l'isolement, mais pouvant être une excellente compagne avec soi-même), de renoncer aux attentes.


Alors, tels les stoïciens, nous serons prêts à renoncer à ce qui ne dépend pas de nous.


Et si le bonheur était dans une certaine forme de renoncement?

 

Vos commentaires


  Herve P           le 11 Septembre 2013 - 16h55

Très interressant !!!



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